J’aime pas le matin

Le réveil sonne et comme chaque matin à 6 heures, je me lève difficilement de mon lit, j’enfile mes vielles pantoufles et je descends à la cuisine comme une limace pour prendre mon petit déjeuner. Chocolat chaud et bout de cake. Après avoir passé quinze minutes debout, je me sens un peu réveillé. Je me lève, pousse ma chaise et je lave mon plat puis je vais prendre ma douche. Vers 6 heures 45 je m’habille et je range mes affaires dans mon sac. Aux alentours de 7 heures, je redescends me brosser les dents, me coiffer puis je remonte chercher mon sac. J’enfile mes chaussures. Après deux minutes de marche, j’arrive à l’arrêt et j’attends le bus impatiemment en écoutant de la musique.

Godwin

Douceur

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Mes paroles, instinctivement, se sont faites cruelles, alors que, je le sais, tu n’y étais pour rien. A force de te côtoyer tous les jours, j’en ai oublié l’essentiel: tu diriges ma vie. Les aléas de ton humeur donne une coloration à mes journées. Et lorsque tu patines, je flanche.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Je t’en prie, pardonne-moi et offre-nous encore quelques jours de répit. Quelques jours de complicité, quelques jours de labeur.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Ne t’éteins pas, machine diabolique.