La Bête

Elle était là, devant moi. Rapide, très rapide, parce qu’elle avait faim, très faim. J’étais bloquée, paralysée, incapable de bouger. Elle laissait une trace visqueuse sur le sol poussiéreux. Elle s’approchait de plus en plus, de plus en plus rapidement. Trois mètres. Deux mètres. Un mètre. 50 centimètres. Sa gueule ouverte. Ses crochets. Le venin. Et plus rien…

J’ai écrit ce texte parce que chez moi, j’ai un boa constricteur. Je déteste ça, j’ai envie de disparaître de ce monde quand le serpent se promène dans la maison, tellement il m’inspire de la peur.

Nadia