Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 11 :

Le confinement commence légèrement à impacter ma santé mentale.
Du moment où je me demande ce que ça donnerait des pigeons avec des mains, si ça vole encore, à quoi ça ressemblerait, bref.

Ce confinement s’annonce long très long.

Jour 12

J’ai pensé la même chose qu’hier mais avec les oies et elles ont des bras.
J’ai trouvé mon bonheur sur le vaste terrain d’internet (bonheur c’est un grand mot).
Sinon voilà pas grand-chose de nouveau.

Jour 13

J’ai installé un nouveau jeu «war thunder» en gros c’est un jeu d’avion.
La réunion zoom s’est bien passée même si Daniel n’est pas venu et Lena non plus.
Voilà.

Jour 14

Rien de plus, rien de moins.
Mon imagination a atteint ses limites.
Et mon talent d’écriture aussi.
C’est pourquoi le contenu de mes textes s’essoufflent.

Jour 15

J’ai raté une réunion.
C’est à mon tour d’en rater parfois et en plus c’était pas de ma faute.
Je m’ennuie mais, j’ai commencé à lire.
Par rapport au livre c’est «1984» de George Orwell un classique compliqué au niveau du vocabulaire.

Loghan

Journal d’un jeune en quarantaine

Aujourd’hui il fait beau.
On entend le vent souffler.
J’écoute le chant des oiseaux.
Les voisins sont en train de parler.

Demain il fera froid.
Je ferai mes devoirs.
Je vais rester chez moi.
Je dormirai comme un loir.

Hier il pleuvait.
Je regardais les grenouilles.
Je m’ennuyais.

J’ai fait de la pâtisserie.
J’ai mangé des nouilles.
J’ai regardé des séries.

Méline

Journal d’un jeune en quarantaine

Nous sommes tous au confinement
Ceci dure déjà un moment
Moi, couché par terre comme une andesite,
Ma mère me dit: Mon chou, le temps passe vite!

Pendant ce temps-là je te propose un livre à lire!
Mais je lui répond: Maman, c’est mon ennemi le plus pire!
-Alors dessine! Utilise ton imagination!
-Maman, je crois que je suis dans une mauvaise situation

Je n’en ai aucune!
-Alors veux-tu manger une tarte à prune?
-Oh oui merci maman!
J’adore ça, car cela sent bon!
Arno

Journal d’un jeune en quarantaine

J-20

Ça passe vite. C’est amusant de ne plus être à l’école. Ma classe ne me manque toujours pas, ce n’est pas que je ne les aime pas mais c’est tout comme. (Je plaisante bien évidemment.)  La seule chose qui a changé aujourd’hui c’est que je me suis blessé, ça fait du bien le changement.

Ardian

Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 8

Premier jour de la deuxième semaine du « confinement » on pourrait dire ça comme ça. Aujourd’hui on est le 23.03.20. Ce matin, j’ai fait mes devoirs ( ce qui était assez compliqué surtout en maths, avec ces shadocks ) et j’ai aussi parlé avec mes amis. L’après-midi, j’ai regardé un film qui était très d’ailleurs bien.Mais je m’ennuie. Ça m énerve déjà d’être à la maison et de ne pas pouvoir voir mes amis.

Marina

Journal d’un jeune en quarantaine

Mardi, 31.03.20

Aujourd’hui, je me suis levée à 8 heures. Je me suis préparée et ensuite j’ai fait mes devoirs. Comme devoirs, j’avais à faire : préparer une réunion ou plutôt (en un mot, cherche dans le dico) envoyer à mon groupe (Méline, Nadia, Zofia, Virginie et Mathilde) une « invitation » pour une conférence zoom. C’était bien. Puis j’ai fini mes devoirs vers 12h. Je trouve les devoirs très bien et bien répartis. Grâce à la dernière conférence avec toute la classe, plusieurs profs nous ont envoyés des plans de semaine et pas juste des devoirs à finir pour la semaine prochaine…

Bref sinon j’ai rien fait de spécial. Juste que maintenant que j’ai une limite de temps d’écran d’1h30, au début je pensais que c’était beaucoup, mais en vrai ça passe tellement vite que c’est peu. Donc maintenant je vais beaucoup plus dehors. Ce qui est bien.

Anna

Journal d’un jeune en quarantaine

C’est vraiment l’ennui cette période. Du coup je me suis mis à la cuisine: j’ai fait des cookies. D’après ma famille, ils sont délicieux, mais ça m’aurait étonné qu’ils disent le contraire, même si c’était vrai. 

Comme ma mère dit que je deviens un « gros molachu », j’ai dû aller courir et franchement ça m’a fait du bien de sortir.
Basile

Journal d’un jeune en quarantaine

Sonnet

Le soleil se réveille,
Les oiseaux chantent,
La vie reprend,
Le corona nous surveille,

Chaque jour je me dis que ça peut être la fin,
Je mange en aillant peur,
Que la vie meure,
Je réfléchis à ça tous les jours mais en vain,

Je cuisine pour me divertir,
Je regarde des films en famille pour profiter du moment présent,
Je fais mes devoirs pour  ne pas me faire punir,

Je mange pour rester en bonne santé,
Je joue un moment à l’ordinateur pour le plaisir,
Je vais dehors pour respirer l’air qui n’est pas encore pollué.

 

Alexandre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les trois frères

Aujourd’hui je voulais vous faire par d’un conte que j’adore:

Il était une fois, trois frères qui voyageaient le long d’une route solitaire et tortueuse au crépuscule. Ils finirent par atteindre une rivière, trop dangereuse pour être traversée. Mais les trois frères connaissaient bien l’art de la magie, et d’un simple coup de baguette, ils firent apparaitre un pont.

Alors qu’ils allaient traverser, une silhouette encapuchonnée leur barra le passage. C’était la Mort, elle était furieuse, furieuse car d’habitude les voyageurs se noyaient dans la rivière. Mais la Mort était rusée, elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leur magie, et leur dit qu’ils avaient le droit à une récompense pour s’être montré aussi malins.

Le plus âgé des frères lui demanda une baguette magique plus puissante que toute les autres. Alors la Mort lui en fit une, avec la branche d’un sureau qui se trouvait là. Le deuxième frère, décida d’humilier la mort encore plus. Et il lui demanda de lui donner le pouvoir de ramener les morts à la vie. Alors la Mort ramassa une pierre de la rivière et la lui donna. Puis elle s’adressa au troisième frère, un homme humble. Il demanda quelque chose qui lui permettrait de quitter cet endroit, sans que la mort puisse le suivre. La Mort, à contre coeur, lui tendit alors, sa propre cape d’invisibilité.

Le premier frère, voyagea jusqu’à un lointain village, où grâce à la baguette de sureau, il tua un sorcier avec lequel il s’était querellé autrefois. Enivré par le pouvoir que la baguette de sureau lui donnait, il se venta d’être invisible. Mais cette nuit là, un autre sorcier vola la baguette, et pour faire bonne mesure, lui trancha la gorge. Et ainsi, la Mort prit le premier frère.

Pendant ce temps, le deuxième frère rentra chez lui et prit la pierre qu’il tourna trois fois dans sa main. Pour sa plus grande joie, la fille qu’il avait espéré épouser avant qu’elle ne meurt prématurément, apparut devant lui. Cependant, elle resta triste et froide, car elle n’appartenait pas au monde des vivants. Rendu fou par un désir sans espoir, le deuxième frère se tua afin de la rejoindre. Et ainsi, la Mort prit le deuxième frère.

Quant au troisième frère, la Mort le chercha pendant de nombreuses années, mais ne put jamais le retrouver. Ce fut seulement quand il eut atteint un grand âge. Que le plus jeune des frères enleva sa cape d’invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la Mort comme une vieille amie, qu’il suivit avec joie, et ils quittèrent cette vie, comme des égaux.

Kevin

Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 17 : 01.04.2020

Sonnet

Le prisonnier

Je reste chez-moi à la maison,
Et je m’ennuie.
J’ai l’impression d’être un lion.
Car tout comme un lion en cage,

Je tourne en rond.
Je m’énerve puis enrage,
Je veux sortir de cette maison !
Tout comme le poisson qui tourne en rond,

Dans mon bocal,
Je sens que je vais toucher le fond.
Le message que je fais passer,

En écrivant ce sonnet
C’est que en même temps que vous me lisez
Je ne me suis jamais autant ennuyé

Arthur